Il y a des petits villages derrière lesquels sont cachés des coins de paradis. C’est le cas des gorges de TREVANS, à une vingtaine de kilomètres au sud de Digne.
Cinq kilomètres conduisent à l’entrée des gorges, depuis le village d’ESTOUBLON.
C’est là qu’il faut laisser le minibus. En cinq minutes, nous rejoignons L’ESTOUBLASSE, petit torrent tumultueux qui coule au fond de ces gorges.
Un panneau indique différents circuits. Nous choisissons « VALBONNETTE par la chapelle saint ANDRE » annoncé pour 7 Km et 3h30 à 4h00 de marche. Le début de la randonnée est relativement facile : ponts, cascades, falaises, tout est là pour satisfaire la passion du randonneur.
Puis la balade devient plus difficile : dénivelé important entre 600 et 900 mètres d’altitude, sentiers étroits et escarpés, passerelles au-dessus du torrent. Commence alors un cheminement à flanc de versant qui surplombe une immense forêt de résineux et de chênes au fond de laquelle serpente le torrent impétueux aux eaux cristallines, nous cheminons dans « Le monde du silence » à peine troublé par le remous du torrent. Au bout de deux heures de marche, nous faisons une pause.
Le temps clair du matin commence à se brouiller et perturbe un peu notre escapade, de fines gouttelettes de pluie ruissellent le long de nos visages. A mi-chemin nous avalons quelques vitamines et gorgées d’eau pour nous maintenir en forme.
C’est alors que nous traversons un hameau abandonné à 855 m d’altitude VALBONNETTE. Cachés à demi par l’épaisseur de la végétation, quelques grangettes abandonnées, un vieux four à pain, quelques bâtisses en ruines et un porche sous lequel nous passons pour continuer notre chemin. Mais comment leurs habitants ont-ils pu vivre autrefois, isolés de tout et de tous ? Le trajet retour s’effectue versant opposé, à découvert. L’heure du casse-croûte approche et nous décidons de faire une halte au bord du torrent. Il était temps car durant la rude descente vers l’ESTOUBLASSE, certaines chaussures n’ont pas résisté entre autre celles de notre assistante rédactrice !
Après un régal de petits sandwiches ou de pâtes maison, les plus courageux trempent leurs pieds dans le torrent. Le minibus n’est plus qu’à vingt minutes de marche. Nous décidons de rentrer car le ciel s’assombrit à nouveau. 17heures : nous voilà de retour, fatigués mais heureux.
Bravo à Cécile notre amie et résidente américaine, rodée aux« STREETS de LOS-ANGELES » plutôt qu’aux sentiers des Alpes de HAUTE-PROVENCE.
Bienvenue au club. A quand la prochaine rando?
Rédaction Gérald GRANIER assisté de Denise CLAUDON.
Photos de Christian CLAUDON