Nous nous sommes retrouvées un lundi matin pour une grosse journée de travail. C’est muni de différents fagots d’osier et de tout le matériel du parfait vannier, que Jean-Marie, notre formateur du jour est arrivé au club. Après de multiples explications et notamment sur l’origine de l’osier (pousse de l’année du saule), nous nous sommes mis au travail.
Nous avons commencé par le fond : six petites branches épaisses et rigides croisées en forme d’étoile. Puis le fameux dessus-dessous des tiges souples a commencé. Dans ce fond nous avons ensuite inséré 24 longues pousses. C’est à ce moment là que nous étions ravis de bénéficier d’un grand espace.
Installés sur nos planches de travail le dessus-dessous a repris, mais cette fois avec 48 brins. Concentration requise pour ne pas se mélanger les brins !
Vers 13h nous avons partagé un repas bien mérité. Mais très vite nous nous sommes remis au travail car il nous restait de l’osier sur la planche !
Arrivés à la hauteur désirée, nous avons renforcé notre panier avec des brins plus épais et donc plus difficile à travailler.
Est arrivée ensuite la anse, enfin plutôt d’abord la sous-anse confectionnée avec une branche dure et épaisse puis 5 tiges pour entourer cette dernière et former la anse.
Et voici le résultat :
Un grand merci à Jean-Marie de nous avoir transmis sa passion et pour sa patience. C’est sûr en cueillant olives, châtaignes ou champignons nous penserons à lui !