Le site, très ancien et en partie troglodyte, enchante par ses vieux bâtiments en pierre de Couze, d’un ocre soutenu, ses bâtiments à moitié creusés dans la falaise et la Couze, petite rivière verdoyante
Le bief du moulin nous accueille avec sa passerelle en métal où nous nous attardons un peu pour mieux apprécier le cadre.
A l’entrée principale veille une grenouille dont le chant attire notre attention
Notre présence ne l’empêche nullement de gonfler ses joues avec allégresse ! On la comprend, le site est tellement paisible !
Le guide nous fait entrer dans la « chiffonnerie »
où les vêtements de lin et de coton étaient triés, puis préparés pour la transformation en pâte à papier (par des femmes). C’est une demie grotte, creusée dans la falaise, qui dégage une fraîcheur très apaisante, mais nous rend perplexe : comment c’était, en hiver ?
La roue extérieure emploie la force du courant de la Couze, pour faire tourner plusieurs machines. Le guide nous le démontre avec embruns et boucan industriel soudain.
L’ingéniosité du dispositif nous laisse rêveurs ! Surtout Andrée !
Nous voilà dans le cœur du moulin, là où les machines, actives jusqu’en 1981, brassaient la pâte pour la mélanger à cette eau de la Couze, si neutre qu’elle blanchissait le papier
Un vrai cadeau cette rivière, elle savait tout faire !
Puis, nous voilà tous penchés sur le berceau : que va-t-il sortir de ce bac ?
Une magnifique feuille de papier pour aquarelle, entièrement faite à la main par notre guide, devenu papetier à l’ancienne ! Bravo, jeune homme !
Un dernier salut à la Couze, redevenue paisible, après des siècles d’activité industrielle intense !