Enfin cette sortie tant attendue se réalise, peu nombreux certes mais heureux de découvrir quelques monuments sous un soleil éclatant tout en déambulant dans la “ ville rose”.
Voici le Capitole, nous y arrêtons nos pas. Il abrite aujourd’hui la mairie et un théâtre.
Cette place est le cœur de Toulouse où ses habitants se réunissent parfois spontanément, comme lors du décès de Claude NOUGARO, qui chante si bien SA ville. Construit en 1190 par les Capitouls, le Capitole doit son nom au temple légendaire dédié à Jupiter. Magnifique monument dont les huit colonnes de la façade sont en marbre de Caunes-Minervois.
Sur la place découvrons les douze signes du zodiaque. En arrière du bâtiment nous traversons la cour Henri IV où le Duc de Montmorency fut décapité en 1632; une plaque commémorative en rappelle l’histoire.
Nous passons le porche pour nous rendre dans les salles si richement décorées. Après avoir gravi l’escalier et admirer un premier tableau
nous traversons la salle Gervais que le peintre Paul J. Gervais décora des allégories de l’amour
et atteindre cette splendide salle des Illustres
Elle doit son nom aux nombreux bustes des notables toulousains exposés autrefois. Nous restons bouche bée devant tant de magnificence.
Nous en repartons les yeux pleins de lumière et de couleurs et longeons le donjon du Capitole où est situé l’office du tourisme. Magnifique bâtiment du XVI° siècle à but défensive, qui abritait les archives. Restauré au 19° siècle par Violet le Duc au même titre que d’autres bâtiments toulousains.
Midi quelques bruits sourds nous rappellent que le déjeuner se fait attendre Tout en nous rendant au restaurant nous passons devant l’église du TAUR, d’architecture quelque peu curieuse
C’est à cet endroit, selon la légende, que le corps de Saint Saturnin se détacha du taureau qui le trainait derrière lui. Petit détour par l’ex couvent des carmélites.
Le repas terminé nous nous engageons dans la rue du Taur, semi piétonne, et débouchons devant l’église SAINT Sernin: “d’une fleur de corail que le soleil arrose».
SAINT SERNIN est la traduction occitane de SATURNIN, premier évêque et martyr de Toulouse au III° siècle après JC n’est qu’au XI siècle que fut élevée la basilique actuelle. Violet le Duc réalisa plusieurs restaurations au XIX siècle. La basilique est une étape majeure du pèlerinage de Compostelle.
Plutôt que d’en décrire certains aspects nous vous invitons vivement à découvrir par vous-mêmes les reliques de nombreux saints ( Pierre,Paul, …, le déambulatoire qui entoure le tombeau de Saint Saturnin élevé sous un baldaquin baroque, le Tour des Corps Saints avec ses chapelles et ses niches ainsi que les cryptes qui présentement les chasses de plusieurs apôtres.
Nous terminons notre rendez-vous historique par l’église des Jacobins considérée comme le joyau de l’art gothique languedocien.
Nous y admirons les volumes impressionnants et surtout le “ palmier” de 28 m de hauteur; profitons du jeu solaire sur les vitraux qui décore les piliers de couleurs pastel.
Cet édifice est dédié à Saint Thomas d’Aquin depuis 1369.
Afin de bien apprécié le Capitole et sa place, nous prenons ensemble le pot de l’amitié.
Le métro toulousain nous rappelle à la réalité et rentrons fourbus mais contents de cette escapade.