Et plus particulièrement les modèles réduits des voitures qui ont participé au rallye automobile Monte Carlo.

Il possède plus de 600 de ces modèles classés par ordre d’année de participation, de la plus ancienne – la Renault 40CV 1925 – à la dernière – la Peugeot 207 S2000 – qui date de 2010.

Mais outre ces modèles réduits, Guy collectionne sur son ordinateur tous les documents, articles de presse et photos, qui concernent ce rallye depuis son origine. Il est très fier de posséder également la série limité de l’historique du rallye qui couvre toutes les années de 1911 à 1939 puis de 1949 à 2000.

Un siècle d’épreuves, comment a commencé cette aventure ?

« A sa création en 1911, le rallye automobile Monte-Carlo n’est pas à proprement parler une épreuve sportive, c’est surtout le moyen d’attirer la ‘jet set‘ européenne à Monaco et concurrencer ainsi la ville de Nice.

Le plus fort ‘coup de pub’ a été créé par André Citroën qui a engagé le Bus T45 en 1934. Classé à la 90eme place, ce bus avait créé l’événement. L’équipage Lecot / Penaud avait été complété de quelques équipiers des Croisière jaune et Croisière noire, histoire de faire plus… « Team officiel ». Le nombre de points obtenu étant fonction du nombre de passagers transportés. »

Guy, a quelle date avez-vous commencé votre collection ?

« En 1968. J’ai toujours aimé les voitures et plus particulièrement celles du Rallye Monte Carlo. Je vais le voir tous les ans. Il faut être passionné si l’on considère qu’il se tient toujours en hiver, en janvier pour être plus précis, qu’il passe maintenant en Ardèche et dans le haut pays Niçois… bref dans des endroits où il ne fait pas très chaud. Cela étant, une année, à la course de cotes du Ventoux qui se tient en juin, nous avons eu de la neige le premier jour et nous avons également eu très froid même si ce n’était ni le lieu ni la saison. Le lendemain il a fait trop chaud ce qui n’était pas non plus très agréable. »

Quelle est la raison de cet engouement ?

« Pendant des années j’ai été commissaire sportif sur les rallyes. C’est très difficile car il faut anticiper les passages des concurrents. Il y a des contraintes de temps pour se trouver au bon endroit de façon à tamponner le carnet des concurrents dans les délais.

J’ai participé à de nombreux autres rallyes : en Corse, à Bézier, à Perpignan… Il y a des rallyes toute l’année et pendant très longtemps j’ai passé tous mes week end sur les routes parfois au détriment de ma vie de famille. Etre commissaire sportif n’est pas non plus un travail de tout repos et j’ai accumulé pas mal de fatigue au cours de ces années.

J’ai arrêté en 2002 quand mon petit fils a commencé à participer à des compétitions cyclistes. Mais j’ai continué à améliorer ma collection. »

Il doit vous rester de nombreux souvenirs ?

« Des anecdotes à la pelle. La fois où pour nous réchauffer nous avons essayé d’allumer un feu avec le contenu d’une bouteille de whisky. Nous n’y sommes pas arrivés !

Une autre fois nous sommes partis trois jours mon fils et moi pour suivre un rallye. Nous dormions la nuit dans notre voiture. L’ennui étant que cette année là j’avais une R9 dont les sièges ne faisaient pas couchette. Il faisait hyper froid, autant à l’intérieur du véhicule que dehors. Au matin lorsque nous avons voulu remettre nos après ski pour trouver un endroit où aller nous réchauffer, l’intérieur des chaussures était gelé !

La fois également où nous sommes tombés en panne de carburant avec le camping car. Heureusement c’était en haut d’une cote et il y avait une station d’essence juste au bas !

Je finis avec le premier Formule 1 près de Nîmes où nous avons du réveiller le gardien car nous n’arrivions pas à rentrer. Il a déverrouillé tout  le système et l’a laissé tel quel pour la nuit !»

Guy se rendra au salon le ‘Model show’ qui se tiendra les 5 et 6 novembre au parc des Expositions à Avignon. Il y rencontrera de nombreux exposants mais également des particuliers désireux de participer aux bourses d’échange. Pour lui cette activité est sans intérêt car il possède un seul modèle de chaque véhicule.

Alors nous lui souhaitons simplement de trouver de nouvelles pièces rares en rapport à sa passion.