Quelle belle journée, ce 5 juin, à Giverny ! Le soleil illumine les touches de couleurs de l’exposition Signac, au Musée des Impressionnismes, et des jardins et maison de Monet.
Parties à 9h, revenues à 18h30, ce fut, pour nos six compères (Corinne, Michèle, Monique, Sophie, Véronique, et Sandrine) dense, mais tellement coloré !
– En fin de matinée, certaines ont visité le musée et l’expo Signac, pendant que d’autres flânaient dans les rues du village.
SIGNAC
Artiste peintre paysagiste français (1863-1935), il donna naissance au pointillisme (ou néo-impressionnisme) avec le peintre Seurat, il a aussi mis au point le cercle chromatique, et la technique du divisionnisme
Comme Claude Monet, Paul Signac a trouvé une source d’inspiration constante dans l’évocation de l’eau et de ses couleurs. Depuis les premières marines peintes sur le littoral normand avec une vigueur et une liberté impressionnistes jusqu’aux amples architectures portuaires aux couleurs vives d’après-guerre, la description de l’eau et du ciel offrirent à Signac un inépuisable prétexte à multiplier les variations chromatiques.
« Au-delà de très belles œuvres néo-impressionnistes très colorées, j’ai de mon côté eu également un vrai coup de cœur pour ses petites toiles d’aquarelle et encre de chine » _ Sandrine
– Le midi, nous avons pique-niqué pour certaines, mais deux petites gourmandes n’ont pas résisté à l’appel du restaurant joliment aménagé avec terrasse, accolé au Musée. Retrouvez une photo volée, en exclu, sur cet article !
– L’après-midi, nous avons bien sûr toutes découvert les jardins de Monet et visité sa maison
MONET
Claude Monet a vécu de 1883 à 1926dans sa maison de Giverny. Passionné par le jardinage autant que par les couleurs, il a conçu son jardin de fleurs et son jardin d’eau comme de véritables œuvres. D’ailleurs on y ressent toujours l’atmosphère qui régnait chez le maître de l’impressionnisme et c’est l’émerveillement devant les compositions de fleurs et les nymphéas qui ont été ses sources d’inspiration les plus fécondes.
Les arbres fruitiers ou d’ornement dominent les rosiers grimpants, les tiges élancées des roses trémières et les masses colorées des annuelles. Monet mêle les fleurs les plus simples (pâquerettes et coquelicots) aux variétés les plus recherchées. L’allée centrale se couvre d’arceaux sur lesquels poussent des rosiers grimpants. En écho, d’autres rosiers couvrent les balustrades qui longent la maison. A la fin de l’été des capucines envahissent le sol de l’allée centrale.
Claude Monet n’aime pas les jardins organisés ou contraints. Il allie les fleurs en fonction de leurs couleurs et les laisse pousser assez librement.
Au fil des années, il se passionne pour la botanique, il échange des plants avec ses amis Clémenceau ou Caillebotte. Toujours à l’affût de variétés rares, il fait venir à grand frais des bulbes ou des jeunes pousses. « Tout mon argent passe dans mon jardin » confie-t-il. Mais aussi : « je suis dans le ravissement. »
Le jardin d’eau tout en asymétrie et en courbes, s’inspire des jardins japonais que Monet connaît par les estampes dont il est un fervent collectionneur. On trouve dans ce jardin d’eau le fameux pont japonais couvert de glycines, d’autres ponts plus petits, des saules pleureurs, une forêt de bambous, et surtout les fameux nympheas qui fleurissent pendant tout l’été. Le bassin et la végétation qui l’entoure forment un monde clos, indépendants de la campagne alentours.
Le pont japonais. Monet a peint son pont 45 fois ! Pour le construire il a fait appel à un artisan local. Au moment de la restauration du jardin le pont était trop abîmé pour être récupérable. Il a dû être reconstruit par une entreprise de Vernon. Il est entièrement constitué de bois de hêtre. Les glycines qui le couvrent ont été plantées par Monet.
Bref, grâce à Claude, nos yeux et nez se sont régalé !
Michèle était aux anges, c’était le seul mois où elle n’avait pas visité les jardins, et fut ravie de la profusion et de la beauté des lys de juin ! Elle est passionnée de jardinage, et nous a fait profiter de ses connaissances, pour notre plus grand plaisir.
Les majestueux lys côtoyaient rosiers, lupins, delphiniums, pensées, agératum, rhododendrons, azalées, pavots, glycine, rosiers, et nymphéas…entre autres… !
Sans compter les très raffinées et étonnantes anc(h)olies, qui « m’ont époustouflée ! Je ne m’y connais pas en fleurs, mais c’était incroyablement magnifique. Désolée pour tous ces superlatifs, mais en parlant de ces jardins, je n’peux faire autrement » _ Sandrine
http://www.fondation-monet.com/
Texte: Sandrine. Photos: Michèle, Corinne, Monique et Sandrine