Article mis à jour en janvier 2018
La retraite pointe son nez, un parfum de liberté vous envahit, quelques préoccupations bien sûr, mais souvent reléguées sur un plan secondaire, « on va y réfléchir, mais plus tard. » Outre la réflexion globale sur l’habitat et votre milieu de vie à partir de 60 ans, la sécurité, sous toutes ses formes, devrait être au centre des priorités.
La conception du logement
2 millions de chutes par an parmi les 50 ans et plus
Au quotidien, une réflexion sur les installations, les sols et l’aménagement (espaces, étude de la circulation facilitée dans votre logement) permettrait de diminuer les accidents domestiques. Les chutes constituent plus de 80% des accidents de la vie courante, survenant pour 62% d’entre elles à domicile. Chaque année 2 millions de personnes âgées chutent et parmi elles on dénombre 12 000 décès !
Quelques conseils pratiques :
1) Faites attention aux effets secondaires de certains médicaments qui peuvent causer des chutes, notamment par hypotension ou hypoglycémie. Parmi les médicaments les plus dangereux, on dénombre les somnifères et tranquillisants, les antidépresseurs, les diurétiques, les hypotenseurs ou encore les antidiabétiques.
2) Placez des revêtements antidérapants dans la salle de bains (et dans la cuisine), avec 46 % des chutes, la salle de bain est la zone la plus à risques de la maison.
3) Eclairez correctement le logement afin d’éviter des zones d’ombre.
4) Pensez à essuyer votre sol dès qu’un liquide est renversé.
5) Faites installer une rampe dans les escaliers (y compris ceux de quelques marches).
6) Rangez les fils qui encombrent votre passage. Au besoin, utilisez du ruban adhésif pour les fixer.
7) Evitez les obstacles au sol (même si c’est juste un tapis).
(Source : Amedisys)
La prévention et une dose de pragmatisme
S’imaginer moins alerte à 65 ans paraît superflu tant l’état de santé moyen à cet âge est désormais bon. Il est cependant important d’anticiper au mieux des optimisations au sein du logement ou d’envisager un déménagement afin de moins subir ce changement de milieu de vie.
Télésurveillance et/ou bon voisinage
Les cambriolages n’ont malheureusement de cesse d’augmenter depuis 2015 (un toutes les 90 secondes en France). Lire plus d’infos à sujet.
Si les sociétés de télésurveillance se sont multipliées, leurs offres peuvent parfois réserver quelques surprises (déplacements d’agents de sécurité facturés en raison d’insectes divers ayant déclenché une alarme!).
Leurs solutions (détecteurs de mouvements, d’ouverture, caméras) sont cependant rassurantes et souvent efficaces.
Le bon voisinage peut être une solution pour se sentir en sécurité. Bien que l’entraide entre voisins soit souvent plus rare en ville, elle permet tout de même d’apporter une certaine sérénité : vigilance, entraide en cas d’absence prolongée (des vérifications des ouvertures à l’arrosage des plantes). Bref, connaître ses voisins contribue à construire un environnement de vie rassurant.
Découvrez à ce sujet quelques témoignages de nos résidents
Les nouvelles technologies, la domotique en particulier, en devenir
Pouvoir déclencher à distance l’ouverture & et la fermeture de volets électriques, automatiser l’éclairage de la lumière au moment du passage, s’est de plus en plus démocratisé ces dernières années. Cela contribue à faciliter la vie au quotidien et d’améliorer son confort mais permet aussi de sécuriser son logement (en dissuadant d’éventuels cambrioleurs qui penseraient le logement habité). Nous nous intéresserons par ailleurs plus en détail aux opportunités actuelles et futures amenées par cette domotique avec cet article.
Les objets connectés sont eux-aussi en train de révolutionner de nombreux usages de notre quotidien. Pour les personnes âgées, plusieurs solutions techniques touchant à la santé sont en passe de s’imposer : montres, piluliers connectés, télémédecine…
C’est exact, la domotique permet de sécuriser son logement, mais aussi de l’adapter à ses nouveaux besoins (ou tout simplement elle nous facilite la vie !).