Oyez oyez gentes dames et damoiseaux du XXI° siècle qui avez élu CORDES comme village préféré des français en 2014, replongez-vous dans les XII-XIII-XIV° siècles pour visiter cette bourgade.
Au fait, savez-vous pourquoi “SUR CIEL” a été ajouté au nom de CORDES en 1993? Donnez-vous votre langue au chat?En plus c’est absolument magnifique et poétique. Lorsque la brume stagne en vallée et que l’on aborde CORDES, l’impression est que le village est posé sur un nuage. Démarche engagée par le futur maire et ex ministre Paul QUILES en remerciement pour les artistes qui ont célébré le village sous différentes formes: peinture, poème, écriture… bien que déjà en 1947 une poétesse Jeanne RAMELS-CALS ait inventé cette dénomination dans un récit.
CORDES SUR CIEL est aussi surnommée “ la cité aux cent ogives” et Albert CAMUS en 1950 a écrit “ A Cordes tout est beau, même le regret”.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui et laissons notre imagination vagabonder. Profitons de ce ciel bleu !
Après avoir pris le petit train pour atteindre la cité, ancienne bastide fondée en 1222. Nous y entrons par la porte de Jane, fille unique de Raymond VII Comte de Toulouse, comté autonome non encore rattaché à la couronne de France.
Permettez moi un peu d’histoire. CORDES ou CORDAS en Occitan, en référence à la ville de Cordoue en Andalousie et au cuir qui était traité dans les deux cités. Nombre de tanneries situées en bord du Cérou permirent à Cordes d’acquérir cette prospérité que l’on retrouve dans les magnifiques demeures des marchands datant des XIII & XIV siècles
Ces demeures portent des noms évocateurs: Grand fauconnier, Grand veneur, Grand écuyer…Elles sont ornées de magnifiques chimères
Mesdames et messieurs (locution préférée de notre guide) voyez comme nous sommes attentifs;
Après cette visite fort bien commentée, nous avons besoin de reprendre un peu de forces.
Après ce repas pris en terrasse à l’ombre des platanes, nous nous offrons chez Yves THURIES (meilleur ouvrier de France) un de ces petits chocolats qui valent, à eux seuls, le déplacement!.
Nous prenons également le temps de visiter l’église SAINT MICHEL, dont la légende rapporte qu’il a protégé la cité du diable en plantant son glaive à travers le rocher, rocher sur lequel l’édifice est bâti.
Nous retournons vers le parking en déambulant tranquillement, tout en en faisant les boutiques n’est-ce pas mesdames.
Nous n’avons pas vu le temps passé mais c’est un peu fourbu (le terrain n’est pas plat) que nous retrouvons le minibus. Pas de superlatif mais invitation à visiter, à ne pas manquer!