A dix minutes de la Côte Fleurie, la ville de Pont-l’Évêque, nichée dans la vallée de la Touques, condense tous les charmes de la Normandie : édifices à pans de bois de couleurs sang-de-bœuf, bleu ou vert, cours d’eau en quantité (les trois rivières Touques, Calonne et Yvie) , campagne vallonnée et verdoyante, gastronomie locale (le fameux Pont-l’Évêque, le cidre et calvados…).
Une fin de semaine sous le charme des ruelles et pans de bois de l’ancien quartier de Pont L’Evêque, et sans pluie ! Que demander de plus ? Ah bah…un peu de lèche-vitrines peut-être !? C’est l’option qu’ont choisie Marcelle et Martine _avec une ‘tite pause café, s’il vous plait_ pendant que Jeanne, Marie-Christine, et Sandrine visitaient l’espace culturel des Dominicaines.
L’espace culturel des Dominicaines
Il est abrité dans les superbes bâtiments conventuels restants de l’ancien couvent. Datant des XVIe et XVIIe siècles. Ce remarquable édifice en pans de bois accueillit des religieuses jusqu’en fin XIXe, fut ensuite réquisitionné pendant la Révolution Française. Une partie du monastère fut alors détruite pour y construire la prison et le tribunal.
Le site abrite aujourd’hui une bien sympathique exposition permanente sur l’histoire de la ville, et expositions temporaires d’arts plastiques. L’Artothèque est à la disposition des particuliers, écoles, collectivités ou entreprises du Pays d’Auge qui souhaitent emprunter des œuvres d’art contemporaines (gravures, photographies, peintures, …)
La légende de ‘La joyeuse prison’
La prison de Pont-l’Évêque de style néoclassique constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture carcérale du XIXe siècle. Avec un gardien qui laissait un peu trop de liberté à ses prisonniers et l’arrestation de René « la Canne » (mi-XXe), par André Berthomieu avec Michel Simon et Darry Cowl. Rendez-vous est pris pour visiter ce site pendant les prochaines vacances de Pâques, et si possible visionner le film (si on le trouve) avant.
Au fait, pourquoi Pont-L-Evêque ?
« Pons Episcopi » : ainsi mentionne-t-on la cité au XIIe siècle. La tradition veut qu’elle tienne son nom d’un pont que l’un des évêques de Lisieux aurait fait bâtir. Une autre version de l’origine du nom de la ville explique que la cité s’appelait « Pont les vaches », se prononçant en patois « Pont les vaques » et qui au fil du temps serait devenu Pont-l’Évêque.