L’activité « Country » initiée en début d’année par Justine, la dynamique animatrice des « Senioriales » de BASSAN, acquérait ses lettres de noblesse, en cette soirée du 19 mars 2015, dans la chaude atmosphère du Club House de la résidence.
La « Country Dance » ! Etymologiquement, « Danse de Campagne ».
Elle puise ses origines dans les danses populaires anglaises, écossaises ou irlandaises du 17ème siècle. Les migrations des Européens outre-Atlantique exportent ces danses traditionnelles vers le continent américain, où elles bénéficient d’un terrain fertile, à l’époque de la « Conquête de l’Ouest » !
Au cours des siècles, elles évoluent et se diversifient. C’est ainsi qu’apparaissent la « Square Dance » ou « Danse au Carré » et la « Line Dance » ou « Danse en Ligne », que les « cow-boys » solitaires s’approprient rapidement. La « Country Dance » sera introduite en France dans les années 1990.
Revenons à BASSAN, après ce bref aperçu historique !
Tandis que les spectateurs se pressent à l’entrée du Club House, que Justine s’imprègne de son rôle de maîtresse de cérémonie, les danseurs Jacqueline, Martine, Gaby, Chantal et Raymond, bottes, blue-jeans et chapeaux de rigueur, se concentrent afin d’optimiser la qualité de leurs prestations.
Deux passagers éphémères de la résidence se mêlent à eux, affinant leurs enchaînements, finalisant leurs chorégraphies.
Il s’agit de Marie-Jo et d’Alain, adeptes de la « Country » depuis plusieurs années (et par ailleurs sœur et beau-frère de l’auteure de ces quelques lignes).
Suivant un organigramme judicieusement élaboré par Justine, repas typique américain, et danses alternent, sans heurts, grâce aux préparatifs assurés en amont par les danseurs eux-mêmes, et à l’efficacité de nos deux cuisiniers d’un soir, André et Paulo, ravissants, ceints de leur blanc tablier !!!
Nous découvrons alors les dons de nos modernes « cow-boys ». Sur une musique rythmée, d’un pas assuré, ils nous interprètent différentes chorégraphies (rock’n roll, mambo, charleston), témoignant d’un talent étonnant si l’on considère leur récente initiation à cette discipline.
Marie-Jo et Alain entrent alors en scène. Avec brio, ils nous interprètent, sur une musique à la fois chantante et cadencée, « Sweet Delight », « Wild Stallion » ou, sur une musique celtique, « The boat to Liverpool ». Leur aisance et leur professionnalisme sont palpables, le rythme s’envole, les jambes décollent, les santiags glissent, pointent et s’affolent !
Ils nous offrent ensuite une danse en couple, captivante et fusionnelle, où les deux partenaires semblent en osmose parfaite. Le plaisir évident qu’ils éprouvent n’a d’égal que celui qu’ils nous prodiguent !
Preuve est donnée que la musique du « Far West » sait aussi flirter avec l’élégance !
Le public ne s’y trompe pas et les applaudit chaleureusement.
Le public, justement, parlons-en ! Parmi les spectateurs, certains apprécieraient de ne pas se contenter d’applaudir !
C’est alors que Justine invite les volontaires à investir la scène… qui se garnit instantanément ! Danseurs experts, danseurs néophytes ou danseurs d’un soir, tous se lancent dans un madison effréné, cadencé, synchrone à souhait.
Deux heures de spectacle, mais aussi de convivialité et de plaisir partagé, auront suffi à sortir la « Country Dance » de l’anonymat, total ou partiel, dont elle pâtissait.
« De l’Ombre à la Lumière », parodiant ainsi maintes œuvres traitant de ce cheminement, tel pourrait être le thème schématique de ce mémorable moment..