Des ruelles très étroites, des pierres sèches aux façades des maisons, dans les murs et murets, des jardins clos… Nous sommes dans un village comme on n’en fait plus depuis 2 siècles, au moins.
Mais, nous n’allons pas à la rencontre de Jacquou le croquant, emblème du Périgord traditionnel, mais d’un maroquinier suédois qui travaille… la peau de saumon, tannée comme en Sibérie au XIXème siècle ! Rendez-vous est pris pour l’après-midi.
C’est déjà l’heure du repas… Un petit tour dans un labyrinthe de verdure, puis, l’auberge. Ouf ! De la bonne nourriture moderne !
14h, nous voici devant l’atelier. La courette-jardin est typiquement périgordine, mais à l’intérieur… Christophe Mascher nous entraîne dans un voyage au fin fonds de la Sibérie traditionnelle où les indiens Nanaï créaient de somptueuses tuniques de peau de saumon, légères et parfaitement étanches, dont son arrière-grand-père faisait commerce.
Aujourd’hui, il fabrique à la main et avec passion, des sacs de cuir incrustés de peau de poisson tannée, aux motifs d’écailles, qui attirent irrésistiblement la caresse ! Nous sommes sous le charme de cette tradition ressuscitée, de cet artisan un brin poète et de ses réalisations dont la parfaite qualité saute aux yeux.
Nicole se laisse tenter par une ceinture… Nous faisons déjà dans nos têtes les prochains cadeaux de Noël…
Puis, après une heure de dépaysement total, nous repartons à regret, en nous offrant une petite récré, immortalisée !