…perdu dans la sylve canaulaise, au bord de l’étang, il n’est connu que de quelques privilégiés. Ni eau, ni électricité. Quelques pompes distribuent de l’eau ferrugineuse, et en hiver les cheminées fument lors des réunions des habitués.
Au milieu des marais, accessible par un chemin sous une voûte de pins (certains préfèrent y venir en bateau), un « écureuil » annonce la rue « du brochet qui pleure », qui mène au « château » du maître des lieux qui nous accueille. Le druide « Jeantou » narre, avec humour, l’histoire riche en péripéties de la « ville » et de sa « banlieue », accessibles seulement aux initiés, et des « navires » à la retraite dans l’escoure envoûtante du site. René Magnon, notre historien de Lacanau, apporte un supplément de détails.
Après dégustation d’une tarte savoureuse, confectionnée par Monique la druidesse, retour dans le silence assourdissant de la pinède et la sérénité de l’air. Pourtant, nous serions bien restés davantage dans cet endroit où le temps semble s’être suspendu…