La Bouillabaisse et le Cassoulet
D’un chanteur à l’autre ou de Fernandel à Pierre Perret.
La bouillabaisse, pour Frédéric Mistral, c’est « la soupe d’or ».
Fernandel l’a chantée :
» pour faire une bonne bouillabaisse,
il faut se lever de bon matin,
préparer le pastis, et sans cesse,
Raconter des blagues avec les mains »
La Gallinette est nécessaire,de la baudroie et des favouilles, rascasse, vive, petit st pierre,huile, safran, ail et fenouil.
Nous sommes douze joyeux séniors qui aimons sortir en bande, avec Philou, notre mentor-chauffeur-animateur.
Ce 14 Septembre 2017, nous avons choisi l’Esplaï des Goudes. Un Esplaï c’est le coin de pêche de tout Marseillais ; il se garde jalousement et ne le révèle à personne. Et, ce jour là, à la fin de l’été, on s’est barbouillé de rouille et de croûtons frottés à l’ail.
» Ah ! Que c’est bon la Bouillabaisse ! Ah ! , mon dieu que c’est bon ! »
Un peu plus tard dans la saison, ce fut le tour du cassoulet, le 2 Octobre, avec la recette d’un autre chanteur : Pierre Perret. Lors d’un atelier cuisine, dont le « chef » tout désigné fut Francine, native de Carcassonne.
» Ô divin cassoulet, de Toulouse, Carcassonne, ou de Castelnaudary, grâce à toi, les ventres sonnent, et dieu, que les Séniors rient ! »
Cela vient des haricots, des tarbais, bien sûr, ou des lingots du Lauragais, pressés de quitter le pot, avec honneur et trompettes !!
Ne pas oublier de les accompagner de bonne saucisses de Toulouse grillée, et de confits de canard bien rissolés.
Le fond de la cocotte a été frotté d’ail et tapissé de couenne.
A cuire à petit feu3 heures durant. A déguster avec un Madiran gouleyant et c’est à l’heure du dessert que commença le concert.