Le minibus était au complet, et dans une très bonne ambiance ! pour notre excursion sur les pas de l’Abbé Pierre & dans la belle ville de Rouen. Une journée de mémoire, une journée de complicités , de rires, et d’enrichissement !
Le Centre abbé Pierre – Emmaüs, lieu de mémoire (musée), présente la vie de l’abbé Pierre, son message et l’actualité de son oeuvre tout au long d’un parcours scénographique simple et moderne. Il est situé à Esteville, à 30 km au nord de Rouen, village où l’abbé Pierre a vécu et est inhumé.
Après le décès de l’abbé Pierre en 2007, de nombreux visiteurs sont venus spontanément à Esteville pour se recueillir sur sa tombe et retrouver le lieu où il a vécu. Le Mouvement Emmaüs et la famille de l’abbé Pierre ont souhaité y créer un espace muséographique et culturel efficace et durable.
L’abbé Pierre a choisi d’être inhumé dans le cimetière d’Esteville aux côtés des compagnons d’Emmaüs qui y reposent (dont le premier, Georges Legay, inhumé en 1966). L’abbé Pierre a résidé dans cette maison par intermittence de 1964 à 2007 (et à plein temps dans les années 1990). A son décès, sa chambre et sa chapelle sont restées dans l’état où il les avait laissées, constituant un témoignage unique et émouvant sur sa personnalité et ses engagements.
(extraits du dossier de presse, http://www.centre-abbe-pierre-emmaus.org)
Un temps fort… d’autant plus pour Pierre, qui, ancien journaliste radio, a été amené à le rencontrer plusieurs fois.
Puis, un petit tour au cimetière du village, où nous avons cherché (et enfin trouvé !) la tombe de l’Abbé Pierre, entouré de ses compagnons Emmaüs, et surmontée d’une superbe plaque où est inscrit ce message fort: « Il a essayé d’aimer ».
Ensuite, les ventres gargouillant, il était temps d’aller manger, sur Rouen. Go ! Le parking prévu était idéalement placé, au chevet de la cathédrale, et une crêperie bien sympathique nous a tendu les bras; parfait 😉 Avant d’aller flâner dans les rues du Vieux Rouen, jusqu’à la place Jeanne D’Arc (ancienne place de son bûcher), le superbe palais de justice (qui n’est pas sans rappeler le palais de la Bénédictine de Fécamp, extérieurement), et bien sûr la superbe cathédrale de Rouen. Cette escapade avait aussi été prévue sur le temps du marché de Noël, sur le parvis de la cathédrale et une rue commerçante. De quoi ramener de chouettes petits présents 😉
La fin d’après-midi est vite arrivée, nous avons tellement profité que, du coup, nous nous sommes retrouvés 20 minutes dans les embouteillages de la sortie de Rouen, avant de retrouver notre chère Côte fleurie.