Saviez-vous qu’en 1906, quelques 4 à 5 millions de bouchons sortaient chaque semaine des ateliers de Mézin ?
C’est au XVIIe siècle que la ville s’est spécialisée dans le bouchon en liège. Ouvert en 1999, le musée raconte l’histoire du bouchon, de la récolte du liège à la fabrication des bouchons qui étaient nationalement connus. D’un gabarit standard, ils étaient jusqu’aux années 50 le fer de lance de l’économie. Le quotidien d’une famille de bouchonniers ainsi qu’une forêt de chênes lièges y sont reconstitués. Une collection unique en France qui permet de rappeler que le village de Mézin sortait de 4 à 5 millions de bouchons de ses ateliers locaux, une époque révolue puisque, hélas, la dernière usine de traitement du liège a fermé ses portes en mars 2009.
Lors de la visite, nous observons un atelier de fabrication de bouchon de la fin du XIXè siècle avant les mutations qui transforment les bouchonneries en usines aux cadences ultra rapides.
Nous ressortons de cette visite instructive convaincus des milles et une vertu du liège, et impressionnés par la diversité de ses usages.
Direction la ferme de Gagnet
Depuis trois générations, la famille Tadieu vous accueille à Mézin. La ferme élève des canards, cultive vignes et pruniers. Elle produit foie gras, confits, Armagnac Ténarèze, Floc de Gascogne et pruneaux à l’Armagnac. Ce sont aujourd’hui 10 hectares de vignes et un élevage de canards. L’organisation de la ferme a fait peau neuve et ce sont quatre femmes qui, ont pris les choses en main, passionnées, bien sûr ! Les trois drôles de dames dynamisent les produits de la ferme tandis qu’Eliane s’occupe des canards et de leur cuisine, les foies gras, les confits et autres plats cuisinés. Après une dégustation des produits de la ferme nous rentrons à Barbaste.
Apéritif pour se mettre en appétit et dîner avec pliage de serviettes. Bonne nuit, à demain pour de nouvelles aventures…..