En novembre, quelques résidents de Montélimar Village visitent la Centrale Nucléaire EDF de Tricastin que le tremblement de terre du 11 novembre 2019 (magnitude 5,4 et qui a secoué la région) n’a pas affecté.
Après 6 ans de construction la Centrale est opérationnelle en 1981.
Implantée au bord du canal de Donzère-Mondragon, c’est une Centrale sans tour aéroréfrigérante grâce au circuit de refroidissement qui pompe l’eau du canal.
Tricastin en un coup d’oeil c’est :
– un site de 55ha,
– 4 réacteurs de 900 MGW (mégawatts),
-1400 salariés EDF au quotidien à la Centrale qui se relaient 24h/24,
– 600 prestataires au quotidien à la Centrale,
– 25 TWh (1TWh=1 milliard de Kwh) produits chaque année,
– 1 salle des machines (qui contient les 4 réacteurs) de 400m de long, 40m de large et 40m de hauteur,
– une salle de commande qui est à la fois le cerveau et les yeux de la Centrale,
– environ 6% de la production nucléaire française.
En ce moment 1 réacteur est à l’arrêt car en maintenance.
Toute la région profite des impôts et taxes versés par la Centrale.
Nos résidents ont :
– mis un casque (ils ont eu fière allure ainsi), accroché un passe sur leurs vêtements et chaussé des souliers adaptés,
– arpenté la salles des machines en passant par les 4 couleurs (jaune, rouge, vert, bleu) des secteurs où sont installés les réacteurs,
– entendu le bruit constant dans la salle des machines en soulevant leurs protège-oreilles,
– découvert la taille des turbines et de leurs rotors(il y en avait en instance de changement),
– pris le monte-charge pour se rendre à l’étage d’où l’on domine la salle des machines (impressionnant la hauteur),
– senti le sol de l’étage vibrer sous leurs pieds en testant la différence entre le sol en béton et les grilles d’autres endroits du même sol.
Après une heure et demie de visite commentée agréablement, nos résidents sont rentrés à la résidence contents de leurs moments passés à la découverte de la Centrale.
Ils savent maintenant un peu mieux à quoi ressemble et surtout comment fonctionne une Centrale nucléaire.
Photos et texte: Josette VITON.