La chaleur de l’été s’installant enfin, c’est vers les sommets lozériens que nous sommes partis randonner. Après une route sinueuse et très étroite, jalonnée d’embuches telles que des tracteurs ou des camions de travaux publics, c’est au petit hameau de L’Hôpital que nous sommes arrivés.
C’est un paysage somptueux qui nous attendait ici. De la verdure, des rochers aux formes inattendues, des fleurs à perte de vue.
Sillonnant dans un premier temps sur un chemin de terre, nous avons atteint le Mas Camargue. Une magnifique bâtisse accueillant un centre d’informations du Parc National des Cévennes. Ouvert seulement l’été, nous avons quand même pu observer une machine hydraulique avec sa roue à aube, moteur destiné à transmettre l’énergie à une machine à battre les blés.
Notre balade s’est alors prolongée à travers les champs.
Puis, surprise ! Un passage à gué nous attendait. Les plus téméraires ont gardé leurs chaussures pour bondir de rochers en rochers, avec comme risque de finir la randonnée avec les chaussures mouillées. . . D’autres, plus prudents, mais tout de même très courageux, se sont déchaussés et ont traversé le ruisseau (un peu frais) avec de l’eau jusqu’aux mollets.
Après tout ça, la pause pique-nique était bien méritée ! Nous avons repris notre balade sur un large chemin bordé de myrtilliers. Celui-ci nous a conduit au pont du Tarn. Un petit pont de style romain enjambant le Tarn. Un cours d’eau né au cœur du Mont Lozère qui n’est qu’un modeste ruisseau jusqu’au Pont de Montvert. A Florac il reçoit les eaux du Tarnon et devient alors une impressionnante rivière creusant son lit profond avant de se noyer dans la Garonne.
Notre balade s’est ensuite terminée à travers les genets en fleurs. Un délice pour les yeux et le nez !
Nous nous sommes alors rendus au village du Pont de Montvert pour nous rafraîchir à la terrasse du café. Enfin sur le chemin du retour nous avons fait escale dans un champ de narcisses où nous avons cueilli de divins bouquets, histoire de ramener un peu de cette belle Lozère avec nous.
