Le 6 juillet 2023
Nous prenons la direction de Samois, un petit village de Seine-et-Marne situé en Ile-de-France.
Ce village a vu passé beaucoup d’écrivain comme, Elémir Bourges, les frères Margueritte, Stéphane Mallarmé, dont la maison, aujourd’hui Musée Départemental, est située au Hameau de Valvins, rattaché à Vulaines en 1945 ; les romancières Patricia Highsmith et Hortense Dufour ainsi que le poète surréaliste Daniel Abel…
Mais aussi de nombreux peintres impressionniste y installèrent leur chevalet (Armand Guillaumin, Paul Signac, Albert Marquet…) et d’autres artistes, leur atelier (Odile Redon, Jules Veyrassat, Jean de Maximy…).
Ainsi que des musiciens en firent leur patrie d’adoption : outre Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Claude Debussy… Citons aussi le célèbre guitariste de jazz, Django Reinhardt.
Samois, est l’un des plus beaux et plus anciens villages d’Ile-de-France, situé à 60 km de Paris et à 6 km de Fontainebleau, entouré par la forêt domaniale, remonte à l’époque romaine et compte un peu moins de 2200 habitants aujourd’hui.
L’occupation des bords de Seine est ancienne. Le port de Samois a servi très tôt à l’embarquement vers Paris du bois de chauffage et des pavés de grès de la Forêt de Fontainebleau. C’est à Valvins qu’arrivait la cour de France quand le Roi venait séjourner en son château de Fontainebleau.
Le port a accueilli aussi les coches d’eau pouvant être tirées par plusieurs chevaux, bien avant les bateaux à vapeur ou le toueur, lourde barge qui remorquait plusieurs péniches à la fois.
Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles « La Pêcherie » qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de « à la Bonne Matelote ».
S’y trouve également la maison qui abrita les amours clandestins de Victor Hugo et de l’épouse du propriétaire de l’époque, François Biard.
L’apparence extérieure de l’Hostellerie du Country Club n’a pas beaucoup changé depuis le début du XXe siècle, ce qui contribue au charme du lieu.
L’entrée dans Samois par les bords de Seine est dominée par les immenses et magnifiques villas, surnommées par l’auteur Françoise Laborde, « Les Affolantes du Bord de Seine » construites entre la fin du XIXe siècle et l’entre-deux-guerres.