Une chaude soirée d’été… une belle occasion de nous retrouver autour d’un apéritif créole sur la terrasse. L’idée partait du rhum antillais traditionnel que nous avait si gentiment offert Clara, ex-résidente, qui est repartie sur son île de la Guadeloupe.
De là, les choses se sont enchainées: préparation de palmiers,  fleurs en papier (nous devenons spécialistes ! ), recherche de recettes apéritives, confection d’un punch antillais, et d’un Ti-Punch en plus (offert et confectionné par Gisela et Raymond). Pour les bouchées apéritives, au delà de mélanges apéritifs exotiques tout prêts,  nous avons cuisiné un colombo de poisson _ succulent ! _ servi en petites portions, des « souskaï » de mangue (le suskaï est la façon antillaise d’assaisonner les fruits verts que l’on offre à l’apéritif), de la crème d’avocats au jus de pamplemousse, et Michel avait acheté en surprise des accras de morue. Un régaaaaaaaaalllllll  !
La déco confectionnée par nos soins, avec aussi quelques éléments décoratifs amenés de chez elle par Sandrine, nous a tout de suite plongés dans l’ambiance créole, de même que la fleur épinglée à la chevelure ou au collier de chaque résidente présente.
L’animatrice quant à elle, pas fière…, était accoutrée d’un costume vaguement créole, avec en guise de jupe une nappe madras prêtée par Liliane. Quant aux formes qu’elle s’était données pour l’occasion, elles ont fait leur effet, et les blagues ont fusé, quoiqu’elle rappelait régulièrement qu’elles n’étaient que chaussettes et oreiller ! ! ! Bref, nous avons beaucoup ri, bien bu (raisonnablement bien sûr ! ), et bien mangé. Un vrai dépaysement.

Merci encore à tous ceux qui se sont investis !

Recette facile, et qui a remporté un grand succès: les souskaï de mangue:
Pour 4:
2 mangues plutôt vertes
le jus de 3 citrons verts
1 petit piment hâché
1 gousse d’ail épluchée

Peler et couper en cubles les mangues. Ecraser la gousse d’ail. Rassembler tous les ingrédients dans un saladier, assaisonner et laisser mariner 1 heure au moins au frais. Servir frais avec des piques en bois.
On peut mettre un peu moins de piment, dans le doute, et servir l’excédent dans un petit pot à part, pour ceux qui voudraient en rajouter.

Texte: Marie-Christine et Sandrine. Photos: Sandrine