Cela faisait dix mois qu’Hélène, Michèle et Dominique l’avaient organisée, dix mois que nous en parlions et ce dimanche 9 novembre, enfin, nous voici sur le départ. Vingt sept personnes en route pour la croisière d’Orient de Costa.
Première étape au petit matin, les taxis nous chargent aux Sénioriales. Il y a un peu d’impatience dans l’air ‘Vite, vite, nous allons rater le train’ et puis non, nous voilà tous sur le quai à attendre le TGV. Il est à l’heure et tout va bien jusqu’à Lyon où nous devons prendre l’avion.
Les problèmes commencent lorsque nous atteignons l’aéroport. Vol annulé pour Venise ou nous devons embarquer sur le Serena. Nous contemplons incrédules ce simple mot sur le panneau d’affichage. Direction le guichet d’Air France ‘Qu’est ce qu’il se passe ?’ La réponse fuse ‘Le personnel au sol d’Alitalia est en grève, nous ne pouvons vous faire partir que cet après midi’- ‘Ah mais non, il n’en est pas question, nous devons être à bord au plus tard à 13 heures’.
Les hôtesses d’Air France et la Supervisor de l’aéroport ont été patientes, aimables et surtout efficaces. Puisqu’il n’est pas possible d’embarquer à Venise, nous embarquerons à Bari deuxième escale de notre voyage. La jeune Supervisor a joint Costa qui nous a fait réserver des chambres. C’est reparti : un avion jusqu’à Paris, puis un autre jusqu’à Rome, enfin le dernier jusqu’à Bari. Une nuit à l’hôtel puis à 11 heures ce lundi 10 novembre un bus nous emmène au port.
Que ce paquebot est gigantesque ! Nous nous attendions à quelque chose de grand mais là nous nous dévissons le cou pour l’apercevoir dans son ensemble. 300 mètres de long, 69 mètres de haut, 12 ponts, 3.300 passagers, 1.100 hommes et femmes d’équipage… les chiffres aussi donnent le tournis.
La police passée, la photo d’arrivée prise, ça y est, nous y sommes. Une invitation du commandant à un cocktail nous attend dans notre cabine. L’attention nous touche, nous sommes tous disposés à profiter au maximum des moments agréables qui nous attendent.
Et tout c’est bien passé, les escales à Katakolon, Izmir, Istanbul et Dubrovnik. La journée en mer où l’on découvre un peu plus les services offerts. Le personnel est charmant, plein d’attentions. Il y a des cours de tango argentin, un casino, des transats sur les ponts, deux piscines et des bains bouillonnants (il fait un peu frais en plein air), un spectacle chaque soir au théâtre, une soirée repas italienne où les serveurs du restaurant se prennent pour Pavarotti et même une dernière soirée mélancolique avant Venise.
Là, la fête est un peu gâchée. On nous annonce une grève des pilotes d’Air France. Renseignements pris, c’est un sous-traitant Régional qui nous emmène. Normalement nous ne devrions pas avoir d’ennuis. Pour plus de sécurité, à peine débarqués à 13 heures à Venise nous fonçons à l’aéroport. Le vol est prévu à 17 heures 30 mais l’on n’est jamais trop prudent. Tant pis pour la visite nous avons envie de rentrer. Le vol est ouvert. Chacun s’enregistre, la dépose des bagages doit commencer à 16 heures. Avec quelques minutes d’avance nous squattons le guichet.
Et le temps passe, l’heure tourne, toujours pas d’enregistrement des valises. Enfin deux hôtesses se dirigent vers nous. ‘Les pilotes sont en grève’. Devant notre scepticisme elles retournent se renseigner. ‘C’est une panne technique, une pièce est défectueuse, s’il part ce soir l’avion aura du retard’ – ‘Ce n’est pas possible, nous avons une correspondance à prendre’. De nouveau Air France assure, tout le groupe est logé au Novotel, repas compris et les billets reportés au lendemain.
Alors nous avons vu Venise ! La place St. Marc, la basilique, le pont des soupirs (en réfection mais tant pis) le pont di Rialto, nous avons pris un café au Florian, mangé un panini à midi dans un troquet local. La totale. Merci Air France.
Finalement nous voilà de retour. Avion, train, taxis ouf, à 1 heure du matin ce mardi 18 novembre nous sommes heureux d’être chez nous. Allez dormez bien, demain il nous faudra raconter tout cela à tout le monde.
Article : Michelle
Photos : Marc, Andrée et Claude, Iréne et Marcel
bravo Rochefort du Gard ! n’est-ce pas déjà la deuxième croisière ? A quand la nôtre (mais sans grèves)?