Visite au musée d’une collection privée de plus de 6500 chapeaux.
haut de forme
non, ce n’est pas un lampadaire mais un chapeau de mariée chinoise
Dans les années 50-60, l’ Aude était une région très prospère dans la fabrication des chapeaux, et notamment des fameux chapeaux « feutres » dont nous gardons des souvenirs à travers les films « noirs » de l’époque.
Comment fabriquait-on ces couvres-chef ?
Le fief de la fabrique se trouvait, et se trouve encore à Esperaza et tourne actuellement avec un personnel très réduit mais qui possède un savoir faire ancestral. La laine servant de matière première provient d’Australie et d’Afrique du Sud car elle est naturellement imperméable, ne se froisse pas, ne rétrécie pas.Trois machines de « brassage » subsistent encore dans le monde. Une en chine, une aux Etats Unis et bien sur la dernière à Esperaza. De cette machine sortent des draps de feutre de 2,20 m de large d’une qualité incomparable et formés de 18 couches non tissées. La technique suivante consiste à enrouler ce drap autour d’une toupie , de façon parfaitement régulière. Une « cloche » est ensuite découpée et posée sur une presse qui va lui donner sa forme. Les finitions (doublure, couture, revers…) sont ensuite réalisées entièrement à la main.
A cette époque, l’élégance était primoridiale !!!!