Nous avons profité de l’ouverture du fort de Brégançon au public pour aller le visiter. Cette sortie particulière a séduit bon nombre d’entre nous et nous avons bénéficié d’un temps particulièrement agréable.
La visite dure deux heures et se fait par groupe de vingt personnes. Chaque groupe est accompagné d’un guide. Attention ! Il faut auparavant réserver ses places sur internet ou à l’Office du Tourisme de Bormes-les-Mimosas.
Juché sur un piton rocheux, Brégançon tire son nom du mot gaulois briga : « haut, élevé ». Du fait de sa position stratégique, en surplomb des rades d’Hyères et de Toulon, cet îlot fut occupé dès 128 avant Jésus-Christ. La première forteresse est édifiée à l’époque mérovingienne. Le domaine de Brégançon englobe alors également les terres du continent situées en face. Parmi les différents châtelains de Brégançon, les plus célèbres furent Charles d’Anjou au XIIIe siècle et Jeanne de Naples au XIVe siècle.
Propriété de l’Etat depuis la Révolution, le fort est loué à des particuliers de 1924 à 1963. En 1968, le général de Gaulle en fait une « résidence officielle du président de la République ». Le 25 septembre de la même année, l’îlot et le fort sont classés monuments historiques. Pour un week-end ou pour les vacances estivales, les présidents de la Ve République et leurs épouses ont fréquemment séjourné au fort de Brégançon.
Aujourd’hui géré par le Centre des monuments nationaux, le site de Brégançon est ouvert à la visite depuis l’été 2014. Il est interdit de prendre des photos des intérieurs de la résidence. Cependant, les points de vue extérieurs permettent de très beaux clichés.