La fête de Noël, quelque peu précoce, organisée par Myriam, a connu un beau succès.
Près de soixante résidents ont répondu présents et se sont retrouvés dans le club house joliment décoré des traditionnelles guirlandes, du sapin de Noël agrémenté de papillotes dorées et … un surplus cette année… une jolie crèche confectionnée par deux résidents, l’un ayant fabriqué la crèche, l’autre les petits santons.
Les murs du club house étaient abondamment décorés d’une vingtaine de tableaux artistiques réalisés par nos artistes peintres qui suivent des cours dans les villages des alentours, que ce soit des cours de dessin, de peinture sur différents supports, dans des styles variés : huile, acrylique, aquarelle, fusain, composition de collage, enluminure médiévale ; D’autre part sur la bibliothèque trônaient quelques sculptures en argile confectionnées lors des cours de poterie dispensés à la Maison des Associations de Valréas. Il y avait également des poèmes.
Côté animation, l’après midi était réservée au théâtre et les vamps sont revenues avec leur réparties drôlesques ; ensuite la chorale de Grillon, petit village proche de Saint Pantaléon, nous a enchantés de leurs belles ritournelles ; avec à la fin de leur présentation quelques airs repris en chœur par la foule, notamment « Douce Nuit ». Après une démonstration de Ci Cong, venait le temps de la country danse, où les « valseuses de la résidence » ont pu démontrer leur agilité et vitalité ; ces dames déguisées en « cow-girls », ont même exécuté des pas de tarentelles.
Parmi le public, pour ne pas être en reste, six autres dames ont entamé un charleston endiablé, les messieurs, fatigués, se contentant de regarder. Après l’effort : le réconfort, à savoir le buffet avec sa farandole de salades et sa gondole vénitienne joliment habillée de jambon cru, a spontanément attiré les affamés qui se sont quelque peu bousculés, chacun ayant l’estomac dans les talons. Ensuite c’était le repas de résistance, deux viandes au choix, le fromage et les gâteaux, le tout arrosé de boissons rafraîchissantes. S’était alors le moment de chanter, et « l’hymne des senioriale pantaléonaises » composé par une résidence sur l’air des « trois cloches » a retenti dans la salle.
Pour digérer le tout il fallait bien se remuer et les lumières électriques ont cédé leur place à de jolies bougies pour donner à la salle un air intime de night club : les couples tendrement enlacés ont alors évolué sur la piste jusque tard dans la nuit.
Avant de regagner leurs pénates, les résidents ont reçu des cadeaux tirés au sort, cadeaux que chacun avait au préalable déposé au pied du sapin.