Bâti sur un éperon rocheux de calcaire, le Château de la Roche Courbon émerveille par son architecture es ses somptueux jardins à la française.
L’histoire de ce monument : Autour de 1475, Jehan II de Latour, fait construire ce château fort en forme de triangle, naturellement défendu par les marais. En 1603 Jacques de Courbon, devient propriétaire du château qu’il nomme La Roche Courbon. Au XVIIe siècle le marquis Jean-Louis de Courbon, petit fils de Jacques, le transforme en demeure d’agrément. Le château est à l’apogée de sa beauté, entouré de somptueux jardins à la française qui verront le jour avant ceux de Versailles.
Le château va s’endormir pour un long sommeil ; la révolution survenant et le marquis n’ayant pas émigré, le château n’est pas vendu comme bien national. En 1817 sa fille vend le domaine aux enchères. Ce n’est qu’en 1920 que Paul Chénereau, saintongeais, consacre son intelligence, un goût inné et sa fortune à la restauration du château et de son écrin de verdure.
Devenu monument historique en 1946 il s’ouvre à la visite.
20 ans après la construction des jardins (de 1928 à 1939) sur les marais, ils provoquent l’affaissement des balustrades, échauguettes, allées et arbustes à raison de 8 cm par an. Seule solution trouvée par Jacques Badois, gendre de Paul Chénereau et père de l’actuelle propriétaire : RECONSTRUIRE LES JARDINS SUR PILOTIS.
Ce travail titanesque aura duré 25 ans de 1976 à 2000. Avec 2500 pieux enfoncés jusqu’au bon sol entre 8 et 13cm de profondeur, le promeneur ne peut s’imaginer qu’il marche sur des jardins suspendus.
Un repas champêtre et la visite sous un magnifique soleil nous ont replongés le temps de la promenade dans l’histoire du pays Saintongeais.