Une exposition commentée, sur le sujet : les femmes dans la grande guerre de 1914-1918 à Rochefort, nous a replongée dans cette période où les femmes ont joué un rôle non négligeable.
En effet, les hommes étant mobilisés, les femmes ont dû assumer l’éducation de leurs enfants, travailler pour les nourrir, se «débrouiller » et continuer à vivre dans cette période de guerre.
Les histoires d’amour se sont concrétisées d’une manière particulière. Des lettres échangées par les soldats avec leur marraine de guerre ont aboutie à des mariages à la fin de la guerre.
Les femmes n’ont pas échappé à la prostitution dans des maisons appelées à l’époque maisons de tolérance. Un suivi médical mensuel était obligatoire pour ces femmes. Le médecin était médecin militaire, Rochefort étant un arsenal.
Les institutrices femmes éduquaient les fillettes et les préparaient à leurs vies de femme au foyer, il aura fallu attendre la fin de la guerre pour que ces jeunes filles accèdent au baccalauréat.
Les hommes étant au front et manquant à leurs postes de travail, les femmes ont dû travailler à leurs places , sans qualifications. C’était dans les usines de fabrication d’obus et d’artillerie à Rochefort et ses environs.
Les femmes plutôt aisées ne négligeaient pas la culture et les représentations théâtrales ou chants, avaient lieu dans le théâtre de Rochefort, aujourd’hui restauré et en activité.
La mode était aussi d’actualité et les costumes ont évolué et se sont transformés en costumes moins rigoureux et moins cintrés à la taille.
Le diplôme d’infirmière a existé à la fin de la guerre, il faut savoir que les soins étaient donnés par les religieuses. Pour soigner les blessés les médecins civils et militaires ont demandé de l‘aide aux jeunes filles qu’ils ont formées au métier d’infirmière.
A la fin de la guerre, les femmes sont retournées à leurs foyers pour éléver leurs futurs enfants et il a fallu attendre des années pour qu’elles trouvent leurs places dans la société et s’émancipent. N’oublions pas cette période.