Gersou ne savait pas qu’il avait de si belles cabrettes et cabris qui n’allaient pas hésiter à braver – hé oui à braver – les 900 m de dénivelé menant au Lac Bleu, à 1958 m d’altitude.
Combien de litres de sueur a-t-il fallu à Céline, Geneviève et Maïté , Alain, Jean-Luc et Jean-Michel pour crapahuter jusqu’à ce lac, et assurer la descente !!! …
Quant à Anne-Marie, Janine et Maurice, ils nous ont gentiment attendus tout en se promenant.
Le départ sous les ombrages d’une forêt de sapins, chênes et autres espèces arborescentes s’effectue joyeusement et d’un bon pas, après un café/croissant de rigueur,
Mais bien vite la progression se révèle plus difficile, sur un terrain caillouteux et humide qui doit se transformer en torrent quelquefois.
Au déversoir, petite pause boisson
et de là nous apercevons la cascade … là bas… juste un peu plus haut.
Nous sommes pourtant loin d’imaginer ce qui nous attend ! La grimpette reprend, ou plutôt la montée. En chemin, à travers un merveilleux paysage et sous un soleil de plomb, nous croisons des chevaux, les frères de ceux qui nous avaient accueillis sur le parking du départ.
La piste devient parfois encore plus difficile en raison de son profil accidenté, mais nous découvrons aussi de très jolies fleurs.
et si quelques uns d’entre nous commencent à souffrir, la bonne humeur reste de mise. Les premiers attendent les suivants pour une pause rafraîchissement qui est plus que bienvenue et on en profite pour fixer sur la pellicule ces moments intenses …
Nous traversons deux ponts de bois dont un quelque peu brinqueballant
… un dernier raidillon et enfin… le voilà ce Lac Bleu tant désiré. Jean-Luc poursuit un peu le chemin en augmentant son dénivelé pour une photo superbe que les autres n’ont pu aller chercher, les jambes ne suivant plus…
Après le ravitaillement plus que nécessaire et un repos bien mérité, nous entamons la descente un peu moins raide qu’il n’y paraissait au premier abord ; les genoux et les cuisses vont pourtant s’en ressentir encore le lendemain. Le paysage est toujours aussi superbe ; nous retrouvons nos chevaux et quelques jeunes rencontrés à l’aller. Vivent les papies et mamies pas encore gâtés !
Dernière pause au déversoir avant de retrouver le couvert des arbres : on se tord encore les pattes mais ça sent bon la fin ! Dans une trouée nous apercevons le bar restaurant … nous salivons … Devinez ? Sur le plancher des vaches nous retrouvons nos amis pour un pot bien mérité par tous.
Hé toi cheval qui hennissait de rire
lorsque nous sommes partis, avec tes 4 pattes tu n’arrives pas à faire aussi bien que nous avec les 2 nôtres, alors silence !
Voilà une magnifique balade que nous recommandons à ceux qui peuvent « assurer » physiquement car le dénivelé est très accentué, et nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à découvrir ces photos que nous en avons eu à crapahuter.
Gersou