Jeudi 3 mai 2017, sortie à l’étang de Berre. A 9h30, faisons pâle figure, le temps est pluvieux, mais vite rassurés par notre animateur Philippe.
Trajet d’environ 1 h ½, nous sommes stationnés sur une rive du canal de Marseille qui partait du Rove mais qui s’est effondré en 1963 entrainant l’arrêt de la pêche sur le canal, juxtaposant les étangs de BOLMON et de BERRE. Le soleil a fait faiblement son apparition. Début de notre randonnée le long de la rive du canal, durant laquelle nous avons découvert des espaces riches aussi bien en ce qui concerne la faune (taureaux , oiseaux…) que la flore. Les botanistes, comme Chantal, commentent sur les nombreuses espèces de plantes sauvages que nous rencontrons, allant du fenouil à une espèce d’orchidée sauvage. Petite halte, à mi-chemin, sur un observatoire pour découvrir les différentes familles des oiseaux du marais comme divers espèces de canards, cigognes, hérons, cygnes….. Le sentier suit toujours les berges du canal, dans lequel ont aperçois des sauts de Muges (pour s’oxygéner), puis en fin de parcours, après un passage sous une haie de roseau, canne de Provence, nous arrivons à destination, retrouvant Régine, Janie, Jacques et Michel qui n’avaient pas souhaité effectuer la ballade. Très sympathique accueil de la maitresse de maison du ‘’Cabanon du Pécheur ‘’, qui nous avait préparé une grande table autour de laquelle nous avons apprécié un très bon repas, Jean Paul a même demandé une faveur pour reprendre de la bonne soupe aux Favouilles (petits crabes verts). Après le café, pousse-café, et la photo du souvenir sur la terrasse, nous avons pris le chemin du retour. Des petits groupes se sont formés, devenant de plus en plus espacés, suivant les allures. Les uns, sont arrivés épuisés, d’autres ont retrouvé le minibus avec un bouquet de fenouil dans la main. Petit détour pour découvrir la plage du ‘’Jai’’ sur l’étang de BERRE, et rentrée au bercail avec l’énorme satisfaction de tous pour cette belle journée remplie de souvenirs de ces beaux espaces naturels. Merci à Philippe.
Texte : Philippe Merville