Aujourd’hui nos pas nous entrainent vers la belle cité de Comdom et le village fortifié de Larresingle.

Mais tout d’abord commençons à Comdon, par visiter la cave RYST DUPEYRON, fondée en 1903.

Que déguste –t-on ? Eh oui l’armagnac qui réchauffe les cœurs et les corps. Vous remarquerez le garde à l’entrée.

C’est donc dans le cadre magnifique de l’ancien Hôtel de Cugnac (18°s.) avec ses chais traditionnels dont la durée de vie atteint, suivant les productions, 70/80 ans et peuvent servir encore une fois pour une durée équivalente. Auparavant précisons que le fondateur J.DUPEYRON

avait obtenu une médaille d’or lors de l’exposition universelle de 1900.

Un peu d’histoire : se sont les Romains qui introduisirent la vigne, les Arabes qui découvrirent l’alambic et les Celtes leur connaissance de l’utilisation des fûts, mais c’est nous les Gaulois qui apprécions maintenant à ce délicat breuvage.

Dix cépages blanc sont autorisés pour la fabrication de l’Armagnac dont le plus fameux reste sans conteste la Folle Blanche. On peut y ajouter territorialement l’Ugni blanc et le Colombart.

Les raisins sont récoltés en octobre et la distillation doit être terminée le 31 mars de l’année suivante. L’eau de vie (évidemment) est mise en vieillissement dans des fûts, exclusivement, de chêne blanc provenant de la forêt proche.

Pour cela on utilise l’alambic double-chauffe.

C’est le bois de ce chêne qui, au cours du vieillissement lui donnera progressivement cette belle couleur.

Leur contenance se situe autour de 400/420 hectolitres. Enfin un personnage important entre en scène : le maître de chais qui procède aux coupes. Cela consiste aux assemblages de différentes eaux de vie qui n’ont pas toutes le même âge ou la même origine. Précisons qu’une fois en bouteille l’armagnac ne vieilli plus.

Vous avez sans doute noter la grand e attention de nos seniors pendant les explications.

Et comme de bien entendu nous sommes passés à la dégustation et à notre approvisionnement.

Petit conseil pour cette dégustation : armagnac à 15° mini chauffé soit dans le creux de la main ou avec une flamme. La première gorgée est appelée « timide » pour préparer le palais. Les puristes parlent de « queue de paon » lorsque les arômes se détachent.

Sur ce remercions nos hôtes pour leur accueil très cordial.