Le 7 Décembre, balade dans la Forêt des Cèdres, dans le Petit Luberon (Vaucluse)
La cédraie s’étend sur environ 250 hectares sur la crête du massif du Luberon occidental. C’est la plus grande forêt de cèdres d’Europe. On y accède depuis Bonnieux, après avoir franchi la Combe de Lourmarin.
En 1862, deux forestiers ont eu l’idée d’exploiter le cèdre de l’Atlas sur les flancs déboisés du Luberon, avec l’intention de l’utiliser dans l’industrie du bâtiment. Ils rapportent des graines du Moyen Atlas algérien. Ils pensent que le cèdre se plaira à 727 mètres d’altitude. Les premiers arbres arrivés à maturité ont commencé à se reproduire à partir de 1920. Ces cèdres se sont répandus naturellement, surtout vers le versant nord, moins sec.
Nous allons suivre le Sentier de découverte du Portalas ; il est balisé d’abord en jaune, monte et descend au milieu des bois ou de la garrigue, par moments dans la pierraille ou en escalier, pendant 3 km. Il s’agit de se rendre jusqu’au point de vue sur la vallée de la Durance. On aperçoit la Chaîne du Massif de l’Etoile, derrière laquelle se trouve Marseille, l’étang de Berre qui brille, les Alpilles, et plus près de nous, la vallée de la Durance et les villages de La Roque d’Anthéron et de Charleval où se nichent « nos Sénioriales » au pied de la Chaîne des Côtes, derrière laquelle se trouve la région d’Aix-en-Provence. Nous revenons en faisant une boucle par un chemin fléché en rouge de 2 km, 8. D’ailleurs, ce chemin jusqu’au point de vue, à plat et facile, peut être pris en aller-retour pour ceux qui ont de la difficulté à marcher.
Nous reviendrons au printemps quand les cistes et les amélanchiers seront en fleurs, et les iris nains et les orchis cachés dans l’herbe. Et nous évoquerons Henri Bosco qui a fait du Petit Luberon le décor de ses romans, et aussi Peter Mayle dont le best-seller « Une année en Provence » raconte, vue de Ménerbes, sa découverte de cette montagne.