Il y a bien longtemps que nous entendions parler du feu d’artifice de cette fort belle cité qui est, parait-il , un des tous plus beaux de France. Alors allons-y !
Rendez-vous est pris sur le parking de la halle aux grains de Samatan, notre capitale du foie gras.
Départ en autocar puisque c’est l’enfer pour se garer. En effet plusieurs centaines de milliers de personnes auraient assisté à cette fête. Nous sommes accompagnés par nos amis canadiens.
Après deux heures de route le chauffeur stationne son car où il peut du fait déjà de véhicules garés un peu partout. Une demi-heure de marche après nous pénétrons ou plutôt tentons de pénétrer dans la cité.
Alors là, pour ceux qui ont connu les heures de pointes des transports en commun des grandes agglomérations, rien à voir, on ne peut même pas bouger le petit doigt. Soit, obliquons à droite. Miracle nous avançons, toujours avec nos amis canadiens qui connaissent bien la cité. Nous devisons agréablement enchanté par leur accent.
Bref et bien qu’il ne soit pas trop tard nous décidons de nous rapprocher pour trouver un endroit bien disposé pour voir le feu d’artifice. Tellement de monde déjà installé ( camping car, chaise pliante… qu’il ne nous reste plus qu’à faire comme beaucoup …s’asseoir par terre sur la chaussée et y « déguster » notre casse-croute
Surtout ne plus bouger au risque de perdre sa place, surtout que nous sommes face au château. En attendant nous admirons les reflets changeants du coucher de soleil sur les pierres
Patience, patience et… trois heures plus tard PAN c’est parti : du bleu, du rouge, du vert, du multicolore,
du bruit aussi et un embrasement de la cité de toute beauté.
On se demande si c’est vraiment réel ou si ce n’est pas un décor féerique, mais je crois bien que si en fait je ne sais plus !
Retour à la réalité une demi-heure après ponctuée par une salve d’applaudissements, cette nuit, pas de cauchemar, il n’y aura que du rêve.
Enfin quand je dis cette nuit, c’est plutôt le matin car il nous faut bien 2 heures pour sortir du parking et nous retrouvons le bal des petits lits blancs vers 4 heures, un peu pâteux mais très heureux.
Jamais nous n’avions assisté à un tel spectacle, éblouissant, merveilleux et tout autre superlatif au choix, nous ne regrettons absolument pas une si longue attente.