Un après-midi du 18 août, écrasé de soleil et de chaleur, amène une douzaine de courageux sur le site où nous attend un archéologue passionné et passionnant !
Annie examine des pointes de sagaie néolithiques au tranchant intact.
L’ombrelle et les chapeaux sont indispensables pour suivre les commentaires éclairés de notre hôte
Un four à pain a été en partie dégagé
signalant un campement provisoire néolithique, entouré des soubassements de plusieurs « maisons ».
Sous le tunnel, les fouilleurs s’activent, comme des fourmis. Qui nous avait dit que le métier d’archéologue était de tout repos ?
Leur récolte est riche de poteries et vestiges d’outils et d’armes, mais seul le scientifique arrive à leur donner un sens et une existence.
L’exposition de ces témoignages d’une industrie si ancienne fascine les visiteurs. On verrait presque les rouages de leur esprit se mettre en marche pour reconstituer la vie des hommes qui utilisaient ces objets.
La culture, ça se mérite et nous sommes récompensés de notre assiduité par une boisson fraîche tellement bienvenue !