TANNERON

Nous partîmes 14 par une belle journée ensoleillée avec, en point de mire, le massif du Tanneron et l’explosion lumineuse des inflorescences de mimosas.

Nous nous vîmes 28 en arrivant à destination (au port serait abusif !) en raison de retrouvailles, toujours festives, avec les Résidents des Senioriales de Grasse.

Bien que les mimosas ne soient pas encore à l’apogée de leur floraison ce fut un plaisir de nous laisser surprendre par les tâches d’un jaune éclatant qui émaillent le massif.

Nous sommes accueillis chaleureusement dans une entreprise familiale qui nous fait partager sa passion.

Saviez vous que l’on peut cueillir le mimosa encore vert ? les spécialistes le conditionnent dans des sachets plastiques qu’il suffira, à la sortie du réfrigérateur, de réveiller en les plongeant dans de l’eau chaude à 50 °. Il supportera même d’être transporté serré dans une valise.

La saison des mimosas est brève de décembre à mi-mars, et, dans la foulée nos amis exploitants travaillent…… l’eucalyptus qui se plaît aussi au Tanneron. Celui-ci, coupé jeune lorsque les feuilles sont joliment rondes et bleutées, serviront aux fleuristes pour agrémenter les bouquets.

Mais, comme le dit la chanson de Bourvil « il y a de la morte saison dans la vente des cocardes du 14 juillet …… » et notre sympathique famille VIAL devient, à cette période, apiculteur. C’est le moment, tant attendu, de la dégustation. Dans la famille Vial je demande le Grand Père. C’est lui qui fier de ses 92 ans bien toniques nous fait goûter largement les différents miels de l’entreprise : miels de lierre, de sarriette, de lavande etc.

Une précision cependant : le mimosa n’est pas mellifère car il ne fabrique que du pollen mais pas de nectar.

Puis très bon repas à l’hôtel des voyageurs durant lequel nous avons favorisé les échanges entre Résidents des deux Senioriales, et ballade dans Tanneron pour digérer en admirant les magnifiques vues panoramiques. Même le cimetière, là-haut tout là-haut, mérite notre visite !

Caroline nous a concocté un trajet de retour passant par Mandelieu, grâce auquel nous avons longé la mer.

Vous l’avez compris, ce fut une journée lumineuse à laquelle même le soleil a eu la générosité de participer.