Cette journée est plutôt tournée vers la mer, direction la Corse du Sud
Le bus passe à Cauro, emprunte le Col Saint Georges (sa source d’eau minérale est bien connue des locaux, on en trouve d’ailleurs des bouteilles sur nos tables), puis arrive à Olmeta.
Là une petite précision s’impose: c’est dans ce village qu’est morte Colomba, la célèbre héroïne de Prosper Mérimée qui relate dans son roman la vendetta, lutte entre familles ennemies jusqu’à la mort. En passant, on peut voir la maison de Colomba.
La route longe la mer, surplombe un moment l’immense golfe de Valinco où se niche au fond Propriano et son port de plaisance bien abrité des tempêtes.
Nos séniors peuvent ensuite admirer le Cap de Roccapina.
Parmi les rochers qui le surplombent, un est célèbre par sa forme de lion.
L’arrivée à Bonifacio offre une superbe vue sur le port: bateaux de plaisance, de promenade et de pêche y sont amarrés.
C’est la ville la plus méridionale de la Corse.
Elle est dominée par sa citadelle médiévale que d’imposants remparts protègent.
Le temps est clément et permet à nos séniors de profiter d’une ballade en mer le long de la côte.
Ils y découvrent quelques grottes marines.
Le bateau entre dans l’une d’entre elles. C’est spectaculaire: sa voûte s’est effondrée il y a plusieurs années. En levant les yeux, on peut y voir la forme de la Corse qui se dessine sur le ciel bleu.
Une autre moins profonde dans le rocher représente la forme du chapeau de Napoléon.
Un immense escalier (187 marches), taillé selon la légende dans la roche en une seule nuit par les soldats du Roi d’Aragon, relie la mer à la ville bâtie sur le rocher.
Certaines maisons fort près du bord finiront probablement un jour par tomber dans la mer.
Après la promenade en bateau, changement de décor: c’est en petit train que nos anciens découvrent la vieille ville.
Et c’est à pieds qu’ils finiront la ballade s’ils veulent en voir plus ou faire quelques achats de souvenirs.
Le retour à l’hôtel en fin de journée se fait par la même route, les yeux pleins d’images.
Photos et texte: Josette VITON