Ce vendredi 13 a bien mal commencé, mais s’est terminé en beauté ! Marie-Christine, notre animatrice, avait choisi de nous emmener à Six-Fours-Les-Plages pour découvrir la batterie du Cap Nègre.
Mais c’est sous une pluie fine et par un froid de canard que nous avons débarqué à proximité de la plage. Nous avons donc rapidement rebroussé chemin et nous sommes dirigés vers le Parc de la Méditerranée et la Maison du Cygne.
La saison n’est pas vraiment idéale pour visiter un jardin, mais si les plantes sont pour la plupart absentes, par contre l’aménagement du jardin et les curieuses sculptures qu’on peut y voir méritent vraiment l’attention !
Au sol, des fragments de brique épars un peu partout rappellent la nature argileuse du sol dans cette région.
Le jardin est divisé en carrés séparés les uns des autres, chacun entouré de buis impeccablement taillés ou de « plessis », formés de branches entrelacées selon une technique très ancienne. A l’intérieur de ces carrés, des plantes médicinales ou aromatiques que l’on appelle des « simples ».
Ici et là, d’étranges formes métalliques surgissent d’entre les buissons : des animaux tels que des crocodiles, des coqs ou d’autres encore, difficilement identifiables.
Voici enfin l’arbre remarquable de ce jardin : un pin parasol de 15 mètres de haut et de 3,40 mètres de circonférence, âgé de 130 ans.
Nous nous rendons ensuite à la Maison du Cygne toute proche. On peut y voir aujourd’hui une exposition de peintures, tout aussi étranges que les sculptures que nous venons de voir dans les jardins : il s’agit de tableaux tourmentés, tant par les sujets évoqués que par leur représentation.
A l’étage, une crèche magnifique représente des scènes de la vie quotidienne avec un réalisme touchant. Ce spectacle finit bien l’après-midi, et c’est riches des souvenirs que nous reprenons la route de La Celle, par bonheur pas trop encombrée.