La journée du 14 juin 2021 continue. Après le Musée Départemental Arles Ancien, direction les Saintes Maries De La Mer.
Le déjeuner au restaurant « L’Amirauté », situé sur le port, est bienvenu. Le repas est typique de l’endroit. Soupe de poissons avec ses croûtons, sa rouille pas trop forte et son gruyère râpé est apprécié. Même chose pour la gardianne de taureau (la viande est fondante) et son riz arrosé de la sauce au vin rouge. La tarte aux pommes clôture le repas avant le café.
Pour faciliter la digestion, le parcours à pieds le long du port nous amène à l’embarcadère du bateau « Camargue ». C’est lui qui va nous emmener pendant une heure et demie en Camargue, plus exactement en Petite Camargue.
Dix minutes en mer (un peu agitée) le long de la côte et nous voilà remontant le Petit Rhône, nettement plus calme. Le long de ses rives s’envolent à notre approche cormorans, hérons cendrés, aigrettes blanches. De temps à autre on aperçoit des taureaux en mouvement qui cherchent leur nourriture.
Par endroits, des particuliers se sont établis le long de la rive gauche avec bungalows et bateaux. Quelques carrelets (filets) sont suspendus avant d’être plongés dans le fleuve pour y pêcher des poissons du Rhône.
Dans un coude que forme le courant, un gardian sur son cheval nous salue avec sa manade (taureaux et taurillons et chevaux blancs).
Un bateau à aubes et ses passagers croise notre route.
Au bac du Sauvage, (bac cablé pour pouvoir résister au courant du fleuve et qui permet de relier Les Saintes Maries de la Mer à Aigues Mortes par la route), notre bateau fait demi-tour et nous revoyons les mêmes choses.
Par endroit, sur les rivages, on voit des salicornes ; plantes qui poussent dans les milieux humides et salés. Avant la fin du Petit Rhône, des joncs trempent en eau ; récoltés et séchés, ils recouvrent des toits de maisons ou de cabanes comme la chaume.
Le passage en mer du retour est nettement moins houleux avant de rentrer au port des Saintes Maries.
Pendant cette promenade le vent bien présent a permis de ne pas souffrir de la chaleur ambiante ; du moins on ne la sentait pas !
Dans le minibus tout le monde est calme. Le grand air a profité à tous pour cette journée réussie.
Photos et texte: Josette VITON